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LE COMBAT CONTINUE 13 fév. 2005: la famille colombienne qui se trouvait en sanctuaire depuis juillet 2003 a appris cette semaine que sa demande pour des motifs humanitaires avait été acceptée. Les trois colombiens pourront donc rester au Canada. Après la décision de la ministre de l'Immigration Judy Sgro de permettre à une famille en sanctuaire à Montréal (église Union United) et à un homme du Bengladesh en sanctuaire à Ottawa (église Unitarian) de rester au Canada, le 13 décembre, c'est donc le troisième cas de sanctuaire a être résolu en deux mois. Nos campagnes de pression ont, sans aucun doute, aidé les ministres à réaliser que ces cas meritaient la compassion et la protection du Canada. Mars 2005: La famille palestinienne en sanctuaire à NDG est finalement libre de rester au Canada. Toutefois, le combat continue! Il reste 1 cas de sanctuaires au Canada et le processus d'appel n'est toujours pas en place.
CE QUE NOUS DEMANDONS A LA MINISTRE SGRO Nous sommes grandement préoccupés par le fait que des personnes dont la vie et la sécurité sont en danger font face présentement à une expulsion du Canada, à cause d'erreurs dans le système de détermination du statut de réfugié. En négligeant de protéger certains réfugiés, le gouvernement du Canada manque à ses engagements moraux et légaux. Des erreurs dans la détermination du statut de réfugié se produisent, sans que le système puisse les corriger, parce que le gouvernement n'a pas mis en place la procédure d'appel portant sur le bien-fondé prévu dans la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. De telles erreurs non corrigées peuvent signifier qu'une personne est renvoyée vers la torture, la mort, ou d'autres formes de persécution. Nous réclamons du gouvernement canadien qu'il protège les réfugiés au Canada en s'assurant que tous les demandeurs aient accès à une audience équitable devant un décideur compétent, en mettant en place l'appel portant sur le bien-fondé et en offrant un réexamen sérieux des cas des demandeurs refusés se trouvant encore au Canada et dont les demandes apparaissent avoir été injustement rejetées. Cette action est soutenue par : L'Église Unie du Canada, L'Église Unitarienne du Canada, Office de pastorale sociale du diocèse de Montréal, Commission des affaires sociale de la Conférence catholique des évêques du Canada, Église anglicane du Canada, Congrès Islamique du Canada, Centre justice et foi, B`Nai Brith Canada, Conseil canadien des réfugiés, Colombianos Unidos, McGill Refugee Research Project, Ligue des droits et libertés, Congrès du Travail du Canada, Centrale des syndicats du Québec, Réseau œcuménique justice et paix, Concertation Comprendre et Agir pour une paix juste, Fonds du Primat pour le secours et le développement mondial, et plusieurs autres.
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